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9 juin 2007

Pour un texte brut

Quoi de plus important lors d'une lecture, que le ton du texte? Rien, absolument rien, car toute critique, toute étude sémiologique ou stylistique part de lui, et à un niveau "inférieur", nos impressions en découlent toutes.
De mémoire, il y a eu - voilà quelques longues décennies déjà, grâce à Barthes, je crois - des livres, des "classiques", édités sans notes, sans préface, avec le texte, et rien que le texte.
Les éditions classiques ont une importance, mais j'ai toujours été contrarié de devoir dévier les yeux quelques instants de la ligne que j'allais finir pour aller voir la définition de tel ou tel terme tombé en désuétude. Un texte brut, vierge de tous commentaires, voilà l'horizon d'une vraie lecture, avec un lecteur libre, libre de suivre une phrase des yeux, se la récitant presque à lui-même, sans petits astérisques qui viennent couper cet élan formidable qu'est l'acte de lecture.
A cet égard, les livres de marc lévy auront bonne fortune. Utilisant un lexique de collégien et une intertextualité  èvangélique, il ne fait nul doute qu'aucune note ni préface ne viendra contrarier ses lecteurs, si tant est qu'une lecture est envisageable pour ce genre de textes.

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